Coprinien

Syndrome d’intoxication résultant de l’ingestion de coprins contenant de la coprine, lorsque précédée, accompagnée ou suivie de consommation d’alcool (jusqu’à 72 heures avant ou après).

Ce syndrome se déclenche de quinze à trente minutes après l’ingestion. Il se caractérise par des bouffées de chaleur (congestion), de la sudation, de l’hypertension, des maux de tête (céphalée), une accélération du rythme cardiaque (tachycardie), et parfois de l’arythmie, des douleurs à la poitrine, une respiration accélérée, des vertiges, des nausées, des vomissements et une perte de conscience. Ces symptômes sont très semblables à ceux produits par le disulfirame (connu sous le nom commercial d’antabuse), que l’on utilise parfois pour les sevrages alcooliques.

Note : Bien qu’exempts de coprine, le Bolet blafard (Boletus luridus) et le Clitocybe à pied renflé (Ampulloclitocybe clavipes) sont suspectés de produire des symptômes plus ou moins semblables, lorsque combinés avec de l’alcool.